COMPTE RENDU DE LA REUNION
DU 03 AVRIL 2009 AVEC LA MAIRIE
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Objet : PASSAGE IMPASSE DE LA
BRIQUETERIE-RUE DE LA FONTAINE
Alors qu’après nos
multiples démarches un passage de substitution était publiquement
annoncé pour l’été en assemblée générale, dans la presse et même dans le
dernier bulletin de la municipalité (prévisions budgétaires),
l’association était conviée ce vendredi 03 avril 2009 par M. Y. Sevin
à une réunion de « concertation ». Que se passait-il..? Quelle nouvelle
difficulté se faisait jour à quelques semaines du rétablissement de cet
accès projeté avant l’été prochain ?
Le président,
accompagné de J.M. Flaux, a pu ainsi rencontrer, en présence de
MM. Sevin, J.P. Grosse et J.M. Julienne, trois propriétaires (MM
Dior, Lombard et Leduc) particulièrement inquiets des nuisances
possiblement engendrées par ce nouveau débouché empruntant il est vrai
une petite partie de leurs parcelles, au fond d’une rue devenue impasse
effectivement bien calme.
En bon diplomate
et bon politique, M. Y. Sevin y présenta tout d’abord la situation,
invitant les propriétaires à un bon compromis plutôt qu’à une
déclaration d’utilité publique envisageable en dernier ressort pour
faire aboutir ce projet « également cher au premier magistrat ». Et
d’annoncer ainsi une série de propositions à formuler afin de répondre
au mieux aux réticences des propriétaires.
Le premier d’entre
eux à s’exprimer a été M. Dior, nouvel acquéreur de la maison
Fafin. Ce dernier, habitant la région parisienne a fait part de son
souci premier : la tranquillité. Il indiquait bizarrement n’avoir pas
été mis au courant du projet municipal par l’agence Pozzo avant la
signature de l’acte, fin 2008…
Mme Lombard,
à son tour, se montrait soucieuse du bruit et des incivilités en tous
genres que pourraient à nouveau engendrer cette réouverture.
Mme Leduc, quant à
elle, reprenait ces arguments en ajoutant que ce passage n’était pas
particulièrement primordial pour elle qui avait connu pires contraintes
« de son temps » et que quelques centaines de mètres de marche à pied
supplémentaires ne pouvaient pas faire de mal…
Côté association,
Y. Métral faisait pourtant valoir la forte demande de réouverture
émanant des adhérents ainsi que le caractère quasi ancestral de cette
liaison « douce » qu’il avait pu emprunter depuis sa jeunesse.
Pour terminer le
tour de table, J.M. Flaux ajoutait la difficulté qu’il y avait à
se rendre à la plage d’Hacqueville, que ce soit depuis le lotissement de
la Bisquine, de la rue de la Fontaine et bientôt du Garden Park, avec
plusieurs enfants en bas âge et en poussette (dangerosité de la rue de
la Fontaine sans trottoirs et au débouché dans la rue J. Jugan, puis
circulation piétonne en bordure du tronçon très passant qui mène au
rond-point d’Hacqueville. Il indiquait que si l’association était
déterminée (les membres de son bureau l’ont rappelé lors de la dernière
réunion du 01.04), elle entendait par contre faire ce qui était en son
pouvoir pour limiter au maximum les nuisances potentielles. Il rappelait
de plus que la mise à l’essai, suggérée pour l’été dernier à la
municipalité, d’un passage provisoire sans gros travaux, aurait été
riche d’enseignements et alors bénéfique pour toutes les parties…
Venait alors le
temps des propositions annoncées par Y. Sevin :
·
interdire le passage aux deux roues à
moteur. « Aux deux roues tout
court » intervenait J.M. Julienne qui s’était déjà avancé dans ce
sens auprès des propriétaires (concertation…). Interdiction générale
retenue finalement par M.M Grosse et Sevin et l’ensemble des
participants.
·
installation d’un tourniquet dissuasif
mais laissant la possibilité de passage à une poussette (« ce n’est, il est vrai, pas
l’idéal pour un fauteuil roulant » reconnaissait-on unanimement).
·
pose, aux deux extrémités, d’un panneau
rappelant que ce passage était rendu possible grâce à la compréhension
des propriétaires riverains et
ne pouvait devenir pérenne qu’en cas de civisme suffisant.
·
installation d’un « Toutounet
»…
·
surveillance de la police, de la mairie,
et aide de l’association éventuellement.
·
nettoyage hebdomadaire
par les services de la voirie.
Toutes ces
dispositions devraient faire l’objet d’une convention écrite
dénonçable par chaque partie si besoin était. « Cette clause ne doit
cependant pas être abusive » insistait alors Y. Métral.
Alors que ces
mesures annoncées semblaient plus ou moins convenir aux propriétaires il
est vrai encore quelque peu réticents et peu enclin à donner de suite
leur accord malgré les menaces de D.U.P à nouveau évoquées par l’adjoint
au maire, M. Dior suggérait d’ouvrir plutôt un passage à l’arrière des
garages, sur la propriété du Pratey… Solution qui avait bien sûr été un
moment envisagée par la municipalité mais alors repoussée à cause d’un
important dénivelé et d’un accord tout aussi incertain des
co-propriétaires. Le tracé retenu ne fait que rétablir un très vieil
usage de passage.
Sans doute par
diplomatie, les élus présents ont toutefois accepté de relancer une
nouvelle étude sur la solution préconisée par M. Dior…
Outre le délai
supplémentaire que cela implique, cette décision a de quoi satisfaire le
nouvel arrivant qui, nous le craignons, a peut-être trouvé ainsi le
moyen habile de partager avec les co-propriétaires du Pratey les risques
éventuels d’une déclaration d’utilité publique…
Les élus
granvillais se seraient-ils alors laissé manoeuvrer ? Feront-ils preuve
de détermination en présentant le plus rapidement possible la convention
mentionnée ci-dessus à la signature des trois propriétaires ? Ceux-ci
accepteront-ils de la signer dans l’intérêt général ?
Rendez-vous avant
l’été prochain pour, espérons-le, la suite et la fin d’un feuilleton qui
n’a que trop duré. Si le rétablissement de ce passage ne pouvait avoir
lieu, il pourrait être reproché de ne pas avoir pris les précautions
d’usage en temps et en heure avant d’annoncer à tous une telle
réalisation…
Jean-Michel FLAUX et Yves METRAL.
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