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04/11/2009

 Le Passage remis en cause !

 

... il faut passer devant 3 maisons dont les propriétaires viennent de découvrir le projet de passage... Et ils ne sont pas d'accord!

3 Avril 2009 : Réunion à la mairie

COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 03 AVRIL 2009 AVEC LA MAIRIE

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Objet : PASSAGE IMPASSE DE LA BRIQUETERIE-RUE DE LA FONTAINE

Alors qu’après nos multiples démarches un passage de substitution était publiquement annoncé pour l’été en assemblée générale, dans la presse et même dans le dernier bulletin de la municipalité (prévisions budgétaires), l’association était conviée ce vendredi 03 avril 2009 par M. Y. Sevin à une réunion de « concertation ». Que se passait-il..? Quelle nouvelle difficulté se faisait jour à quelques semaines du rétablissement de cet accès projeté avant l’été prochain ?

Le président, accompagné de J.M. Flaux, a pu ainsi rencontrer, en présence de MM. Sevin, J.P. Grosse et J.M. Julienne, trois propriétaires (MM Dior, Lombard et Leduc) particulièrement inquiets des nuisances possiblement engendrées par ce nouveau débouché empruntant il est vrai une petite partie de leurs parcelles, au fond d’une rue devenue impasse effectivement bien calme.

 En bon diplomate et bon politique, M. Y. Sevin y présenta tout d’abord la situation, invitant les propriétaires à un bon compromis plutôt qu’à une déclaration d’utilité publique envisageable en dernier ressort pour faire aboutir ce projet « également cher au premier magistrat ». Et d’annoncer ainsi une série de propositions à formuler afin de répondre au mieux aux réticences des propriétaires.

Le premier d’entre eux à s’exprimer a été M. Dior, nouvel acquéreur de la maison Fafin. Ce dernier, habitant la région parisienne a fait part de son souci premier : la tranquillité. Il indiquait bizarrement n’avoir pas été mis au courant du projet municipal par l’agence Pozzo avant la signature de l’acte, fin 2008…

Mme Lombard, à son tour, se montrait soucieuse du bruit et des incivilités en tous genres que pourraient à nouveau engendrer cette réouverture.

Mme Leduc, quant à elle, reprenait ces arguments en ajoutant que ce passage n’était pas particulièrement primordial pour elle qui avait connu pires contraintes « de son temps » et que quelques centaines de mètres de marche à pied supplémentaires ne pouvaient pas faire de mal…

Côté association, Y. Métral faisait pourtant valoir la forte demande de réouverture émanant des adhérents ainsi que le caractère quasi ancestral de cette liaison « douce » qu’il avait pu emprunter depuis sa jeunesse.

Pour terminer le tour de table, J.M. Flaux ajoutait la difficulté qu’il y avait à se rendre à la plage d’Hacqueville, que ce soit depuis le lotissement de la Bisquine, de la rue de la Fontaine et bientôt du Garden Park, avec plusieurs enfants en bas âge et en poussette (dangerosité de la rue de la Fontaine sans trottoirs et au débouché dans la rue J. Jugan, puis circulation piétonne en bordure du tronçon très passant qui mène au rond-point d’Hacqueville. Il indiquait que si l’association était déterminée (les membres de son bureau l’ont rappelé lors de la dernière réunion du 01.04), elle entendait par contre faire ce qui était en son pouvoir pour limiter au maximum les nuisances potentielles. Il rappelait de plus que la mise à l’essai, suggérée pour l’été dernier à la municipalité, d’un passage provisoire sans gros travaux, aurait été riche d’enseignements et alors bénéfique pour toutes les parties…

 Venait alors le temps des propositions annoncées par Y. Sevin :

· interdire le passage aux deux roues à moteur. « Aux deux roues tout court » intervenait J.M. Julienne qui s’était déjà avancé dans ce sens auprès des propriétaires (concertation…). Interdiction générale retenue finalement par M.M Grosse et Sevin et l’ensemble des participants.

· installation d’un tourniquet dissuasif mais laissant la possibilité de passage à une poussette (« ce n’est, il est vrai, pas l’idéal pour un fauteuil roulant » reconnaissait-on unanimement).

· pose, aux deux extrémités, d’un panneau rappelant que ce passage était rendu possible grâce à la compréhension des propriétaires riverains et ne pouvait devenir pérenne qu’en cas de civisme suffisant.

· installation d’un « Toutounet »…

· surveillance de la police, de la mairie, et aide de l’association éventuellement.

· nettoyage hebdomadaire par les services de la voirie.

Toutes ces dispositions devraient faire l’objet d’une convention écrite dénonçable par chaque partie si besoin était. « Cette clause ne doit cependant pas être abusive » insistait alors Y. Métral.

Alors que ces mesures annoncées semblaient plus ou moins convenir aux propriétaires il est vrai encore quelque peu réticents et peu enclin à donner de suite leur accord malgré les menaces de D.U.P à nouveau évoquées par l’adjoint au maire, M. Dior suggérait d’ouvrir plutôt un passage à l’arrière des garages, sur la propriété du Pratey… Solution qui avait bien sûr été un moment envisagée par la municipalité mais alors repoussée à cause d’un important dénivelé et d’un accord tout aussi incertain des co-propriétaires. Le tracé retenu ne fait que rétablir un très vieil usage de passage.

Sans doute par diplomatie, les élus présents ont toutefois accepté de relancer une nouvelle étude sur la solution préconisée par M. Dior…

Outre le délai supplémentaire que cela implique, cette décision a de quoi satisfaire le nouvel arrivant qui, nous le craignons, a peut-être trouvé ainsi le moyen habile de partager avec les co-propriétaires du Pratey les risques éventuels d’une déclaration d’utilité publique…

Les élus granvillais se seraient-ils alors laissé manoeuvrer ? Feront-ils preuve de détermination en présentant le plus rapidement possible la convention mentionnée ci-dessus à la signature des trois propriétaires ? Ceux-ci accepteront-ils de la signer dans l’intérêt général ?

Rendez-vous avant l’été prochain pour, espérons-le, la suite et la fin d’un feuilleton qui n’a que trop duré. Si le rétablissement de ce passage ne pouvait avoir lieu, il pourrait être reproché de ne pas avoir pris les précautions d’usage en temps et en heure avant d’annoncer à tous une telle réalisation…

Jean-Michel FLAUX et Yves METRAL.

 

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Dernière mise à jour le : 19 octobre 2011.