En arrivant mercredi 27 juillet sur le site de Port
Foulon, proche de la cale d'Hacqueville, le maire de
Granville Daniel Caruhel a tout de suite mis les
points sur les "i" : «si j'ai convié ce matin
l'association des amis d'Hacqueville ainsi que la
société Veolia, c'est à la suite des propos
violents qui mettaient en cause la probité et de
cette entreprise. »
|
 |
Le maire faisait référence à une
photo publiée dans la Manche libre du 9 juillet 2011
pour illustrer un papier intitulé :
« Pollution sur la plage d'Hacqueville
: à qui la faute » Ce cliché prix le 15
juin, nous avait été transmis par les amis d'Hacqueville,
et montrait un camion d'assainissement stationnant
près de la plage et laissant supposer qu'il pourrait
être à l'origine de la pollution du site, ayant
entraîné sa fermeture provisoire.
«Ce poids lourd » a commenté Thierry
Cadenne, responsable de l'exploitation de Véolia, « était destiné à l'entretien du poste de
relèvement des zones usées situées en contrebas du
château de la crête, un lieu impossible à atteindre
avec le véhicule. Auparavant, l'entretien de ce
poste se faisait manuellement quatre fois par ans.
Les habitants du quartier ont effectivement dû être
étonnés de la présence de ce camion. Mais personne
n'est venue nous questionner pour savoir ce que nous
faisions. »
De son côté, Yves Métral, le président des Amis
d'Hacqueville, affirme qu'il ignorait l'existence de
ce poste de relèvement, lui qui pourtant surveillait
sa plage à la loupe depuis 25 ans. «il faut se
méfier de la fragilité des apparences", rétorque
l'adjoint aux travaux Yves Sévin, « et se garder
de faire des amalgames sans s'être renseigné
auparavant. »
on le voit, le ton n'était pas à la franche
courtoisie lors de cette mise au point. «Nous
voulions une explication, nous l'avons. Tout est
clair désormais »,a conclu finalement
Jean-Michel Flaux, lui aussi résident du quartier et
membre des amis d'Hacqueville.
Une fois cette incompréhension dissipée, les élus
sont revenus sur la pollution qui menace. «nous
avons une épée de Damoclès au-dessus de la tête car
on ne nous autorise pas à plus de 10 jours de
fermeture par an, sous peine de risquer le
déclassement. Désormais, quelqu'un contrôlera
l'appareil mesurant la pollution régulièrement, ce
qui n'était pas le cas auparavant. » |
 |