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01/11/2009 

 

11:50 - lundi 14 septembre 2009

50 élus bloqués dans le Paris-Granville alors qu'ils rentraient d'un entretien avec le n°2 de la SNCF

 

50 élus bas normands ont été bloqués trois quarts d'heure à Versailles depuis 10 h 35 ce matin, dans le train Paris-Granville. Un comble: ils rentraient d'un entretien d'une heure très tendu avec Jean-Pierre Farrandoux, n° 2 de la SNCF, pour réclamer une amélioration de cette ligne qui multiplie les retards, pannes, trains annulés, arrêtés ou bondés... Furieux de se retrouver eux-mêmes bloqués «l'exaspération est à son comble», Laurent Beauvais, président du conseil régional, et les élus ont appelé le directeur de cabinet du secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, pour demander un renouvellement rapide du matériel.
 

 

Hier sur le quai de la gare, l'attente est interminable

 

Lu dans ouest-france du 15 septembre 2009

Pas d'agent pour faire le plein, porte qui ferme mal... De nouvelles perturbations sont intervenues hier sur la ligne Granville-Paris.    Usagers et élus sont exaspérés.

Hier, le Corail de 13 h 53 n'est jamais à arrivé à Paris. Il a d'abord eu une heure de retard au départ. Il n'y avait pas de personnel pour faire le plein de gazole. Sur le quai, les gens attendent dans le calme, mais l'exaspération est bien réelle. Roger Caron est parmi eux. Une demi-heure passe. « La SNCF ne nous donne aucune explication. Ca devient insupportable ces problèmes récurrents... Une fois, j'étais au départ de Paris. Le train n'est pas parti parce qu'ils avaient oublié de programmer un conducteur. Cette ligne est en dessous de tout ! »

Deux heures de retard
 
Un train arrive enfin. Il n'est composé que d'une seule rame. Un autre voyageur s'énerve : « J'ai demandé à un agent de la SNCF pourquoi il n'y avait que des places réservées dans le train. C'est simple, à partir de Flers, tout le monde va être débout. A Argentan, ça va faire une belle pagaille ». A son arrivée à Paris, Roger Caron témoigne : « Le train a ensuite eu un souci technique à Dreux. On est monté dans un train de banlieue et on est arrivé à Paris Montparnasse à 19 h 01. Deux heures de retard à l'arrivée ! »

Mais ce n'est pas tout. Le Corail prévu à 17 h est parti à 17 h 52, cette fois en raison d'un problème technique. Frédérique Heurguier, vice-présidente du conseil régional, se trouvait par hasard sur le quai. « Il y avait 250 personnes à attendre, Il a fallu 25 minutes pour que la SNCF informe du retard. Sans autre explication. Je suis allée me renseigner à un guichet. On m'a dit qu'une porte fermait mal. Qu'il fallait attendre l'autorisation de départ ! »
 

Manif sur toute la ligne

L'élue participera à la manifestation prévue par les élus de la ligne ce matin. « On est face à une situation grave et inacceptable. Il y a des incidents quasiment tous les jours ». Elle seraavec une délégation de la communauté de communes du Pays Granvillais et le conseiller général du canton, Jean-Marc Julienne. Ils prendront le train de 5 h 58. Ils seront rejoints tout au long du parcours par les autres élus des villes si mal desservies par la SNCF.. «  On a rendez-vous lundi matin avec un responsable de la SNCF, peut-être Guillaume Pepy. On va lui dire notre exaspération et le ras-le-bol des usagers. On ne peut plus supporter cette situation sur cette grande ligne » indique Jean-Marc Julienne.

Roberte JOURDON

Ouest-France

 

Avec la SNCF tout est possible. Hier, en gare de Granville, on a « oublié » de faire le plein de carburant. Résultat une heure de retard et des passagers à bout de nerfs.

Nouvelles galères pour les usagers la SNCF en Normandie. Après l'avarie de vendredi, qui valu jusqu'à trois heures de retard aux passagers du Paris ¯ Granville, hier, le train qui devait quitter la Monaco du Nord à 13 h 53, est parti avec une heure de retard. Motif : Il n'y avait personne pour faire le plein !

« Il n'y avait pas d'agent pour faire le plein de gazole ce midi au dépôt. » Le personnel fait désormais une application stricte des horaires. « Les agents ne veulent plus faire du rab', comme ils le font si souvent pour maintenir cette ligne à flot », confie l'un d'eux. « Je n'avais encore jamais entendu une telle justification ! » ironise une Granvillaise.

En arrivant à Dreux à 17 h 35, ce même train est bondé telle une boîte de sardine. Les passagers s'arment de patience, espérant arriver, enfin, à bon port. Les naïfs. Au lieu de redémarrer, la rame reste en rade. Nouvel avatar. « On nous demande de changer de train, le nôtre est en panne », raconte, au téléphone, Roger Caron, prêtre retraité. Tout le monde est alors prié de descendre pour embarquer à bord d'un train de banlieue qui joue la voiture-balai. On change aussi de direction. Plus question de rejoindre Vaugirard. Direction Montparnasse où le convoi est finalement arrivé à 19 h 01. Soit avec deux heures de retard sur l'horaire.

Le 17 h part à... 17 h 52

Dans l'après midi, un autre train est resté en rideau à Granville. À 17 h 30, 250 personnes attendaient le train qui devait partir à... 17 h. Ils ont patienté 25 minutes avant d'être informés, sans motif, d'un retard d'une demi-heure. Finalement et sans explication, la rame partira à 17 h 52. Un problème de portière mal fermée semble à l'origine de ce nouvel incident.

« Ce n'est plus tolérable », s'énerve Frédérique Heurguier, conseillère régionale PS qui accompagnait sa fille à la gare. Aujourd'hui, l'élue du pays de Granville sera aux côtés de la délégation qui se rend au siège de la SNCF. Des maires et élus des principales villes du tracé du Paris ¯ Granville vont être reçus ce matin par Jean-Pierre Farrandou, haut responsable de la SNCF.

Cette délégation, emmenée par le président du Conseil régional, entend discuter de quatre points. « Rappeler que la SNCF a l'obligation d'entretenir son matériel. » Ensuite, Laurent Beauvais rappellera que Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports, lui a fait des promesses, à Caen, le 6 avril.

Les deux autres points sont financiers. « La SNCF nous demande d'acheter 18 rames nouvelles d'ici 2013-2014. Nous ne pouvons pas financer ces 150 millions d'euros tout seuls ! Le Paris ¯ Granville n'appartient pas à la Région, que je sache. » Enfin Laurent Beauvais aimerait disposer d'une « évaluation objective et neutre du déficit annoncé de cette ligne (7 millions d'euros par an). J'ai l'impression qu'on nous enfume... Je veux avoir les comptes. »

La délégation doit revenir par le train de 10 h 20. Celui qu'elle devait prendre à 13 h 30 a été supprimé. Sans crier gare bien entendu.

 

 

Roberte JOURDON et François BOSCHER.
 

« Toutes ces pannes, y'en a marre... » Hier à Paris, une cinquantaine d'élus ont dit leur mécontentement auprès d'une direction de la SNCF plutôt désinvolte. Au retour, leur train est tombé en rade !

« On a l'habitude... » ont expliqué, hier, les passagers aux élus bas-normands,

bloqués près d'une heure dans le Paris - Granville."

Reportage

5 h 58. Ceints de leurs écharpes tricolores, une dizaine d'élus du pays granvillais montent dans le train de Paris. « On va à la capitale dire que nous voulons des trains qui roulent et arrivent à l'heure. L'exaspération est à son comble », dit Daniel Caruhel, maire divers gauche de Granville. « Toutes ces pannes, y'en a vraiment marre », renchérit Jean-Marc Julienne, conseiller général « centriste sans carte ».

6 h 47. En gare de Flers, Yves Goasdoué, entouré de maires ruraux, rejoint « la délégation de la colère ». Ils s'installent à proximité d'élus de Villedieu-les-Poêles, de Vire, de Briouze...

7 h 15. « Bonjour Nathalie ! » Accompagné de son « Monsieur Transports », Pierre Mouraret, PCF ; Laurent Beauvais, président PS du conseil régional, retrouve Nathalie Goulet, sénatrice de l'Orne rattachée à l'Union centriste.

9 h 11. Arrivée, sans retard, en gare de Paris - Vaugirard. Roland Bonnepart, directeur régional SNCF pour la Normandie, accueille les élus sur le quai. Sourires. Direction une salle de réunion pour une rencontre avec Jean-Pierre Farrandoux, n° 2 de la SNCF. Ambiance tendue. Les maires témoignent avec gravité. « On prend les voyageurs pour de la marchandise », s'emporte Jean-Yves Guilloux, vice-président divers droite du conseil général de la Manche.

« C'est une ligne compliquée à gérer avec 150 km de voie unique », rétorque le dirigeant de la SNCF. Il se dit « troublé par les problèmes de dimanche (pas de fuel dans la motrice). Je demande une enquête interne. » Laurent Beauvais pose des questions précises sur l'état du matériel. La SNCF parle divagation d'animaux sur les voies, grèves, « lente progression structurelle »... Un gouffre entre deux mondes.

10 h 20. Fin de réunion. « Encore une rencontre pour rien ! » peste Jean-Yves Guillou. « Les grèves ont bon dos ! » tonnent les élus régionaux, amers, avant de grimper dans le train du retour.

10 h 35. Arrêt sur les voies... Train en rideau. Stupeur chez les voyageurs. « La panne est beaucoup plus grave que prévu », annonce, d'une voix blanche, le contrôleur. Furieux, Laurent Beauvais prend son portable, appelle le cabinet du ministre des Transports. « Je veux un rendez-vous dans la plus grande urgence. Dominique Bussereau avait promis de nous aider lors de sa récente venue dans la Manche. La Région doit faire un chèque de 150 millions d'euros pour du matériel neuf sur Paris ¯ Granville. Si rien ne bouge, on peut faire la mauvaise tête... »

11 h 30. La machine redémarre timidement. Direction la Normandie. « Que du bonheur », ironise une élue.

Jean-Jacques LEROSIER.
 
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Dernière mise à jour le : 19 octobre 2011.