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20/11/2009

Lire aussi l'avis du Président du Conseil Général

Le chantier que veut ouvrir le Président de la République touche aux libertés de chacun et à la vie des territoires : et pourtant c'est une réforme nécessaire. But : Faire plus en dépensant moins.

C'est parti : rapports et missions d'information se multiplient sur la réforme des collectivités locales. Au point que Edouard Balladur, sollicité par le président de la République pour prendre la tête d'une commission de la réforme, n'est pas très

chaud pour plonger dans la mêlée.

Claudy Lebreton, président de l'Association des départements, presse le gouvernement de « mettre fin à la cacophonie » qui dure depuis que le rapport Attali a préconisé la disparition des départements.

• 25 ans de décentralisation.                                                                                                                                                           Maires, conseils généraux et régionaux ont acquis une large autonomie de décision grâce aux lois Mauroy-Defferre de 1982. Syndicats intercommunaux, communautés de communes et d'agglomération se sont multipliés sans réduire le nombre des communes (36 000 communes, 60 % de l'ensemble des communes des 27 pays européens!).

   L'État a maintenu son organisation,  mais transféré  bien  des compétences  aux  Régions  et départements  (formation,  route, trains, équipement, établissements scolaires...). Il a créé ses propres agences (Agence régionale de l'hospitalisation,  par exemple)  et restructure ses services. La carte des sous-préfectures pourrait être

revue. Difficile d'y voir clair.

Qui fait quoi ?                                                                                                                                                                                         « La France est le seul pays européen où toutes les collectivités locales disposent d'un principe  de  compétence  générale, car aucune n'exerce de tutelle sur l'autre », dénonce Jean-Pierre Balligand, coprésident de l'Institut de la décentralisation. Le moindre programme fait intervenir l'État et l'ensemble des collectivités. D'où l'idée de spécialiser départements et régions.

Un absentéisme deux fois plus élevé dans le public que dans le privé
Ce n'est plus possible.                                                                                                                                                                                                                    Auteur d'un rapport sur l'investissement public local et la maîtrise de la dépense publique, Bernard Fritsch, universitaire nantais, conclut : « La demande  d'équipements  augmente, coûte plus cher, et l'État exige de les ralentir. Il faut donc améliorer l'efficacité et la pertinence des choix en les coordonnant au  niveau des bassins de vie, plus larges que les communes, les faire programmer sur plusieurs années au niveau intercommunal, modifier la carte intercommunale et fusionner les communes. »

Responsabiliser les élus.                                                                                                                                                                     Les administrations publiques locales assurent la quasi-totalité des investissements urbains et d'environnement, 80 % dans l'éducation, la culture et les loisirs, 66 % dans les services publics, 40 % dans la protection sociale et la sécurité. Les communes en assument plus de la moitié. Mais leurs ressources ne dépendent que de 26 % des recettes locales, affirme Jean-Pierre Balligand.

   L'État n'a cessé d'augmenter sa part de versements. « Ce n'est pas sain, car cela déresponsabilise les élus ». Dès 2009, l'État a décidé de limiter ses versements au niveau de l'inflation, alors que le RSA, les allocations de dépendance font appel aux budgets départementaux. Faudra-t-il choisir entre moins d'investissement et plus d'impôts locaux ?

« Ce serait un mauvais choix. Et attention : cela concerne la vie dans les territoires ».

                 Didier EUGÈNE. ( extraits de presse - OF 10/10.2008)

 
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Dernière mise à jour le : 19 octobre 2011.