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Bulletin d'information : Mars 2006
Assemblé Générale du 12 Mars 2006
Rapport moral du président :
Notre association a été créée en 1978, avec Mme Martin du Pont comme
présidente et une dizaine de membres dont quelques uns subsistent
aujourd'hui,
présents dans cette salle. Il est donc assez étonnant que cette
association, 28 ans après sa création, en soit arrivée à 110
adhérents. C'est dire l'intérêt qu'elle suscite non seulement dans
notre quartier mais également dans toute la ville.
Je
voudrais également rappeler que cela fait 18 ans que j'assume le rôle
de président, rôle passionnant car il demande d'être attentif et
vigilant aux événements d'actualité, mais ce n'est pas toujours une
place de tout repos
.
Ayant quelques problèmes de santé, j'ai donc prévenu mes collègues du
Comité que j'ai l'intention de rendre mon tablier de président et
de laisser la place à un collègue plus jeune et plus disponible.
Avant
d'évoquer les activités de l'association en 2005, il me paraît
important de rappeler l'article 4 de nos statuts qui précise que les
membres adhérents s'interdisent toute intervention à caractère politique
ou démagogique, lors de leurs assemblées. Nous devons rester fidèles
à notre objectif qui est la défense et la promotion de notre quartier et
de notre environnement.
En
cette réunion qui va durer un peu moins de deux heures, on ne peut pas
évoquer trop longuement toutes les actions traitées en 2005, car, en
2005, il s'est passé beaucoup d'événements et, il faut bien le dire,
notre association a débordé d'activité. |
1 - Notre étude collective sur le Boscq :
Cette étude qui s'est traduite par une conférence le 29 avril
2005 à l'Agora, avec projection
d'un diaporama abondant, a demandé un gros travail de préparation à ceux
qui y ont participé :
Patrick Letouzey
pour l'étude géologique du bassin versant de cette rivière, Christian
Brossard, pour les calculs de crue , Claude Huriel, pour
les observations de pluviométrie et les prévisions météorologiques à
l'aide de tableaux annuels mobiles, Jean-Louis Dodeman pour
l'étude climatologique, et moi-même pour les mesures que nous estimons
utiles et indispensables pour diminuer l'impact des inondations.
Ces conseils ne sont évidemment que des vœux pieux, les
décisions étant du ressort de la Municipalité en place.
Il n'est donc pas question de reprendre les thèmes développés lors
de notre conférence du 29 avril, mais de mettre à profit cette
étude pour dire que l'année 2006 va être une année
exceptionnelle, avec de nombreuses marées de coefficient supérieur à
110. en février, mars,
avril, mais aussi en août, septembre et octobre. Donc, 2006,
année typique pour étudier le phénomène des inondations, phénomène
local bien particulier à Granville.
Le graphique présenté sur écran, et que nous joignons en annexe,
montre notamment que lors d'une marée de coefficient supérieur ou égal à
110, l'exutoire du collecteur du Boscq reste immergé pendant plus de
trois heures, et si ce laps de temps coïncide avec de fortes
précipitations sur le bassin versant de la rivière, on a alors de fortes
chances de subir des inondations sur la partie basse de la ville, si des
travaux et des précautions particulières ne sont pas prises auparavant.
Ayant une certaine expérience dans ce domaine, ceci explique
pour quelles raisons les auteurs de cet ouvrage sur le Boscq ont une
certaine inquiétude pour l'avenir proche et plus lointain, à propos du
dérèglement climatique dû à l'effet de serre et à l'excès de C02 dans
l'atmosphère.
(merci à Patrick Letouzey de s'être occupé de la vente des derniers
ouvrages du Boscq ) |
2 -
L'enquête publique sur l'exploitation de la nappe phréatique de Bréville
:
C'est donc
pour cette raison que nous nous sommes intéressés à l'enquête publique
relative à l'exploitation de la nappe phréatique régnant sous les dunes
de Bréville. Cette nappe souterraine estimée par l'hydrogéologue
départemental à environ 1 million de m3, est gérée par le syndicat des
Delles- dont Mme le maire de Bréville est vice-présidente- qui
distribue l'eau aux populations de quatre communes, dont principalement
Donville, Bréville, Longueville et Coudeville. La consommation de
ces populations est d'environ 400.000 m3 par an consommation à laquelle
il faut ajouter celles d'installations à caractère industriel. Le
Golf-Club demande l'attribution d'un quota supplémentaire de 50 000 m3
pour arroser les gazons des greens et des fairways en période estivale,
cette demande étant l'objet de l'enquête publique.
Les
associations de protection de l'environnement, dont la nôtre, ont émis
des avis défavorables, partant du fait que la nappe est imparfaitement
connue. On prend donc un pari sur les caractéristiques de cette réserve
d'eau sur laquelle on a des informations incomplètes. Finalement, le
quota demandé par le Golf-Club est accordé, sous réserve, toutefois que
soit supprimée l'utilisation de produits chimiques pour l'arrosage des
gazons. |
3 -
Evolution du projet de Plan local d'urbanisme ( P.L.U.) :
Lors
de la première présentation du Plan local d'urbanisme, le 13 avril 2004,
dans cette même salle Saint-Nicolas, nous avions été déçus de l'exposé
présenté par les techniciens du bureau d'études - L'Atelier du Canal, de
Rennes - et, appuyés par deux autres associations soucieuses de leur
environnement - Les Amis de l’ anse de Hérel, et les Amis de la
Haute-Ville - nous avions demandé à la Municipalité d'être associés à la
mise au point du diagnostic qui doit aboutir, en fin d'étude, au Plan
d'aménagement et de développement durable ( P.A.D.D.) qui comporte, en
particulier, une proposition de plan de circulation.
Ces
réflexions nous avaient amenés à publier le Bulletin n° 32 à
l’intention de tous nos adhérents, de façon à bien faire connaître tout
l'intérêt que comporte un PLU pour l'avenir de la cité. Il n'est donc
pas question de rappeler le contenu des 16 pages de ce bulletin au
cours de cette assemblée, mais seulement de dire qu'au cours des
réunions ultérieures qui ont eu lieu en Mairie, notamment en novembre
2005, nous avons eu la satisfaction de constater que l'étude avait
évolué dans le sens que nous souhaitions, notamment pour ce qui
concerne les secteurs et les perspectives de vue à préserver de toute
nouvelle construction, outre le fait qu'était joint un plan de
circulation.
Sans aller plus loin sur ce projet, qu'il nous soit permis de dire que
nous y attachons toute l'importance qu'il mérite, car la topographie de
Granville est très particulière et chaque quartier pose un problème au
regard du développement futur de la ville. |
4 -
Nouveau lotissement chemin de la Cocardière :
Le
panneau d'affichage annonçant la construction de 3 immeubles par la
société Pozzo est en place. Prévu initialement avec 7 lots de terrains
pour la construction de 7 pavillons le promoteur a constaté qu'il
n'avait pas de clients. Un an plus tard, il décide de changer son projet
avec la construction de 3 immeubles, dont deux de 6 logements chacun,
disposés perpendiculairement au chemin, le troisième étant prévu pour
deux villas jumelles.
Nous n'avons pas de critiques à formuler sur ce projet, si ce n’est
que cela va modifier les conditions de circulation, il ne faut pas
l’oublier, était réservé, il y a encore peu de temps, au passage des
piétons. On table désormais entre 25 et 30 voitures, dès que le projet
Pozzo sera construit. Nous avons attiré l’attention de M le Maire,
avec André Gendre. Le Maire, avec l'appui du service technique, a
décidé de conserver le statu quo, pour l'instant, on verra par la suite
s'il faut prendre d'autres dispositions. M. Nicault pense que l'esprit
de civisme prévaudra sur le reste. |
5 - Enquête
publique sur des modifications de hauteurs prévues au POS sur 7
quartiers de la Ville :
Lors
de cette assemblée générale dont la durée a été écourtée pour laisser la
place au relevé de cotisations, au bilan financier, et aux questions
diverses, il est pratiquement impossible d'évoquer toutes les actions
entreprises en 2005. Cette enquête n'a donc pas pu être évoquée lors de
cette assemblée générale. Toutefois, ....
Au sujet de cette enquête publique, qu'il nous soit permis de dire
que nous avons pris une position très nette en faveur des quartiers
construits majoritairement en pavillons.L'objectif de la municipalité,
conformément aux recommandations de la Loi SRU, est de densifier les
quartiers déjà urbanisés. Mais imaginons la réaction des petits
propriétaires de pavillons construits sur de petites parcelles, en
apprenant qu'un immeuble de 4 ou 5 étages sera construit à proximité de
leur propriété. Nous avons donc réagi vigoureusement contre ce projet de
modification qui doit entrer en application avant l'approbation du PLU.
C'est donc
pour mémoire que nous évoquons cette intervention de notre association
en novembre 2005 - intervention que d'autres associations se sont
dépêchées de copier sur le cahier d'enquête. Précisons que Mme le
commissaire enquêteur a émis un avis nettement défavorable à cette
modification du POS. |
6 -
Bulletin N° 36 - Spécial - sur le projet départemental d'extension
portuaire :
Ce
bulletin n'était en fait qu'une suite de réflexions et de propositions
sur les possibilités d'extension de l'infrastructure du Port de
Granville. Nous considérons, en effet, que l'étude de ce projet n'est
pas une chasse gardée par une association, plus qu'une autre, et que
chacun a le droit et la possibilité de s'exprimer. Le projet
départemental, qui n'est pas dénué d'erreurs, a tout à y gagner. Mais
que certains y voient le motif d'une action politique par l'organisation
d'un référendum populaire, nous ne pouvons pas les suivre.
Dans
notre étude, nous n'avons vu que le côté technique, en exposant nos
critiques, sur la grande digue ouest de 800 mètres de long prévue au
projet. Notre bulletin 36 a été diffusé à tous nos adhérents, à
Mr le Maire et au président du Conseil général de la Manche, qui a bien
voulu nous adresser une réponse personnelle.
A ce
sujet, nous considérons qu'une ville qui a la chance d'être dotée d'un
port imaginé et organisé au XIX ème siècle notamment pour favoriser la
grande pêche, se doit d'être attentive à son évolution. Certes, le port
de Granville est un port secondaire qui a été remis par l'Etat au
Département. C'est donc une faveur que le Conseil Général de la Manche
accordé à notre cité en portant intérêt à l'aménagement du port et à
son extension. II faut savoir que tous les ports voisins ont des
projets d'extension dont certains, comme le port du Légué, à
Saint-Brieuc, sont déjà en grande partie aménagés. Dans ce domaine, qui
ne veut rien entreprendre, recule. Nous sommes donc d'avis, d'une part
d'exprimer notre point de vue et nos critiques - qui se veulent
constructives - et de considérer qu'un tel projet, moyennant certaines
modifications, est une chance pour l'avenir de notre cité.
Nous n'irons pas plus loin dans l'exposé de nos
activités de l'année 2005, qui, comme chacun d'entre vous l'a remarqué,
ont été chargées et nombreuses, il était important de coller à
l'actualité, c'est l'objectif de notre association. Laissons donc la
place aux questions diverses. Nous reviendrons par la suite aux essais
d'un indicateur de vitesses entrepris par la ville, rue Jeanne Jugan,
exposés par M. Gérard Binet, auxquels il faut attacher toute notre
attention, car cela concerne en priorité la sécurité des enfants de
l'école Jules Ferry et de tous les habitants du quartier. |
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